Les différents suivis

Le réseau de stations s'organise selon deux types de suivis, dont les objectifs et les modalités de mise en oeuvre diffèrent :

  • Le suivi usuel vise la constitution d’un réseau de connaissance. Les observations usuelles doivent être stables dans le temps, de manière à constituer des jeux de données historiques, permettant l’estimation de l’intensité des étiages estivaux d’une année par comparaison avec les années antérieures. A cette fin, l'ensemble des stations est suivi régulièrement à des périodes et fréquences fixes, définies au niveau national. Le suivi usuel est ainsi réalisé mensuellement, de façon systématique sur tous les départements métropolitains, entre mai et septembre, au plus près du 25 de chaque mois (à plus ou moins 2 jours) ; 
  • Le suivi complémentaire contribue à une meilleure gestion de situations jugées sensibles. Son activation peut être déclenchée à tout moment (y compris en dehors de la période mai - septembre) par les préfets de département (MISE) ou sur décision spontanée des services départementaux de l’OFB. Il peut l’être également à l'échelle du bassin  si la situation le nécessite (dans ce cas, à l’initiative des préfets coordonnateurs de bassin) ou à l'échelle nationale si un état de crise le justifie (du coup par le ministère chargé de l’environnement). Et même s'il est préconisé d'effectuer les observations  sur la totalité des stations  du réseau départemental, le suivi complémentaire peut se mettre en place sur une partie des stations seulement (par exemple, sur un bassin versant particulièrement impacté par les prélèvements d’eau). La fréquence de prospection est laissée à l'appréciation des acteurs locaux, le maximal peut être hebdomadaire au pire de la crise.

 

Pour plus d'information, consultez la Fiche technique du projet et la Plaquette du protocole terrain

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